4 mars 2010
Nous quittons Monteverde en taxi, destination la ville de La Fortuna, à proximité du volcan Arenal. Ce dernier est un des volcans les plus actifs au monde, mais on nous a prévenu: en cette saison, il est généralement difficile de l’observer, car son sommet est souvent recouverts de nuages. Jusqu’à présent, nous avons l’impression d’avoir de la chance en ce qui concerne la météo: malgré les importantes pluies pour la saison, aussi bien à Manuel Antonio qu’à Monteverde, le temps a été plutôt indulgent… Pourquoi n’en serait-il pas ainsi à Arenal?
Le trajet de Monteverde à La Fortuna se fait en trois étapes. Un taxi sur une route en terre, puis traversée du Lac Arenal en bateau, enfin nouveau taxi pour rejoindre La Fortuna.
En descendant de Monteverde vers le Lac Arenal, les forêts sont rapidement derrière nous. En effet, les collines ont été transformées en champs et zones de pâturage, et seuls quelques bouts de forêts subsistent en de rares endroits. Nous arrivons bientôt en vue du Lac Arenal. A l’embouchure d’une rivière se trouve un ponton avec des bateaux qui organisent la traversée du lac pour les touristes de passage. Après avoir laissé partir un bateau plein à craquer, nous nous retrouvons sur un bateau où nous sommes seuls, à part les deux membres d’équipage. Cela nous permet d’aller à l’avant du bateau pour profiter de la vue.
Après avoir quitter l’embouchure de la rivière aux eaux boueuses, nous nous engageons sur le lac. Celui-ci n’est pas complètement naturel: sa surface s’est considérablement accrue suite à la construction d’un barrage… Et après une demi-heure de bateau, nous LE voyons: un cône parfait qui surgit d’un relief simplement valloné et qui se reflète dans les eaux claires du lac. Quelle vue!
Lorsque nous arrivons au bout du lac, nous prenons un taxi pour rejoindre le lodge que nous avons réservé. Excentré de La Fortuna, un peu perdu, un spacieux bungalow en bois nous attend… Ainsi qu’un tilapia à la plancha que nos hôtes, très accueillants, nous servent à 3 heures de l’après-midi.
Nous nous renseignons pour savoir comment approcher le volcan… Nous nous faisons vendre un tour organisé le soir, qui finalement ne s’avérera pas terrible. Le tour commence par un tour dans un parc à proximité du volcan, où nous avons tout de même l’occasion de voir des singes araignées! Nous arrivons à un point de vue mais le volcan est désormais dans les nuages. Une fois la nuit tombée, nous reprenons le bus pour rejoindre un point de vue afin d’observer les coulées de lave. Si nous voyons en effet des rougeoiements sur les pentes du volcan, le spectacle est gâché par de nombreux bus qui sont arrêtés au même endroit que nous, et par les incessants flashs des photographes.