4 mars 2010
Le bus vient nous prendre à 5 heures du matin. Nos hôtes nous ont gentiment préparé un petit déjeuner à emporter; nous regretterons ce lieu et cette famille: simples et accueillants…
Le voyage sera long jusqu’à Cahuita, et pas très agréable. Nous rejoignons la route très fréquentée qui relie San José, la capitale, à Puerto Limon, la grande ville sur la côte caraïbe… De nombreux poids lourds roulant à vive allure; le spectacle des chiens écrasés voire coupés en deux sur la route; de chaque côté de la route les plantations de bananes à perte de vue dont l’impact écologique pose problème dans ce pays qui se vante de promouvoir l’éco-tourisme… L’envers du décor costaricien.
Nous arrivons à Cahuita, et prenons vite conscience que la vie ici est bien différente de ce que nous avons vu jusqu’ici. Population venant des Caraïbes, influence du reggae, un rythme indolent… C’est quasiment un autre pays!
Nous avons réservé une guesthouse qui met en avant l’attrait de sa piscine naturelle, reliée à la mer et à l’eau transparente. L’accueil est accueillant, la chambre assez modeste; par contre, les deux pitbulls de la propriétaire ne nous rassurent guère.
Après avoir mangé dans un restaurant proche, nous nous promenons le long de la plage: le vent et les vagues sont forts, réservant la mer aux surfeurs… Nous retournons à notre guesthouse pour profiter des hamacs installés dans un énorme guanacaste aux branches horizontales particulièrement bien adaptées. Après la sieste, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas seuls: un paresseux nous regarde accroché à une haute branche du guanacaste!
Nous allons ensuite tester la piscine naturelle, mais les récentes intempéries font que l’eau n’est pas aussi claire que d’habitude… Et surprise, un des chiens vient rejoindre Cecile dans l’eau. Toujours pas rassurés :)