4 mars 2010
Nous sommes à nouveau réveillés par les singes hurleurs ce matin. Mais de toute façon, nous devons nous lever tôt, car le bus pour partir à Alajuela vient nous prendre de bon matin. Le départ sera tout de même un peu précipité car il a de l’avance… Nous allons à Alajuela, une ville à proximité de San José, dans la plaine centrale du Costa Rica: nous allons y rester la semaine qui nous reste, louer une voiture et visiter les alentours.
Le bus prend la même route qu’à l’aller… Toujours ces chiens écrasés, ces camions qui roulent à vive allure, une interprétation du code de la route qui varie d’un conducteur à l’autre… Heureusement que nous n’avons pas à conduire dans ces conditions!
Comme convenu, le bus nous arrête à Alajuela, et non à notre hôtel qui est sur les hauteurs de la ville et assez excentré. Nous voulons prendre un taxi pour nous y mener, mais celui-ci nous explique que c’est trop loin pour lui… Avec nos têtes de touristes, il nous demande tout de suite si on ne veut pas louer une voiture… Nous sommes un peu surpris et restons sur nos gardes pendant qu’il appelle une agence de location et négocie un tarif pour nous. Nous lui indiquons que le prix est trop cher, il appelle deux autres agences, et finalement nous arrivons à un prix qui nous semble correct. Il nous amène jusqu’à l’agence… C’est la première fois que je discute le montant d’une location de voiture avec un taxi :)
Nous louons une voiture d’entrée de gamme, et non un de ces petits 4×4 qui sont destinés aux touristes et tellement reconnaissables. Aussi, nous souhaitons prendre une boîte manuelle et non automatique, ce qui fait encore baisser le prix (beaucoup de touristes sont américains et donc veulent une boîte automatique).
Ca y est, l’aventure commence. Notre première destination: les hauteurs de Alajuela pour trouver notre hôtel. Dans un premier temps, je ne suis pas vraiment rassuré par le traffic et la façon de circuler des voitures ou transports scolaires… Mais bientôt la route s’élève et devient moins fréquenté. Malgré les panneaux qui indiquent l’hôtel, nous nous perdons plusieurs fois; et arrivons alors que la pluie commence à tomber. La vue sur la vallée centrale est bouchée, mais nous pouvons néanmoins regarder les plantations de café sur les collines voisines.